Le Dragon du lac de feu 4K 1981
Avant de servir Vigo, souverain des Carpates et terreur de la Moldavie, Peter McNichol avait été un héros convaincant, chevauchant le dos d'un dragon et repoussant maladroitement mais courageusement un gardien vicieux à l'aide d'une lance. Vainqueur d'un dragon, tout le monde.
J'ai remarqué que la plupart du temps, si quelqu'un se souvient de la bande de Robbins de nos jours, c'est surtout à cause du dragon titulaire, Vermitrax. Et ça, c'est vraiment un dragon. Prédateur, menaçant, bien réalisé en termes d'effets spéciaux (le film s'en accommode bien, ainsi que de l'accompagnement musical, comme en témoignent les deux nominations aux Oscars), il est l'un des principaux décors du film - volant, mordant et brûlant les femmes - une beauté, pas un dragon.
Même la population locale lui fait un peu pâle figure - mais ce n'est pas à cause d'un scénario mal écrit ou d'acteurs grossiers - le fait est que le rythme de la narration du film est quelque peu monotone - on n'éprouve pas beaucoup de sympathie pour les personnages quand on sait que tout finira bien, et ceux qui meurent ne parviennent pas à susciter une sympathie particulière. Il s'avère donc que "Dragon Beater" est, dans l'ensemble, un film qu'il faut voir avant tout pour l'esprit épique des batailles fantastiques typiques du type "un dragon brûle un village" ou "un chevalier contre un dragon".
Le personnage de McNichol semble d'abord être une mauviette typique qui n'apparaît qu'à la fin (bon, il a ce look, et alors ?), mais tout au long du film, Gaelan est un jeune homme plutôt aventureux et très courageux, ce qui est une bonne chose. Sa femme n'a rien de spécial, mais elle est jolie à mon avis, et c'est dommage qu'elle ne soit pas une actrice très connue. Bon, ils s'agitent, font la part des choses et se battent contre le Vermithrax dans un bon vieux décor médiéval, qui s'avère ici, en principe, plutôt sombre, comme pour contrebalancer le côté mystérieux des contes de fées. Il n'y a rien de particulièrement violent ou sale ici en principe - ce n'est pas 'Flesh + Blood' - mais de nos jours, je pense que le film aurait pu être marqué R au moins pour le plan final avec la carcasse de dragon à moitié pourrie.
C'est un film calme et mesuré, ce qui, à mon avis, est un point négatif dans ce cas. Je n'ai pas eu l'occasion de m'enthousiasmer pour les personnages, ni d'avoir peur une seconde, ni de douter une seconde que tout irait mal, même s'il y a un dragon vivant et destructeur qui vole dans les parages. Mais voilà, Dragon Beater est depuis longtemps relégué dans la catégorie des bons vieux contes de fées rétro, et même s'il n'est pas le fleuron de ce créneau, il est tout à fait à sa place.
Codec: HEVC / H.265 (52.7 Mb/s)
Resolution: Native 4K (2160p)
HDR: Dolby Vision, HDR10
Aspect ratio: 2.35:1
Original aspect ratio: 2.39:1
Audio
#English: Dolby TrueHD with Dolby Atmos 7.1 (48kHz, 24-bit)
#English: DTS-HD Master Audio 7.1 (48kHz, 24-bit)
#English: Dolby Digital 5.1
#English: Dolby Digital 2.0
#French: Dolby Digital 2.0
Subtitles
English, English SDH, French.