Luke la main froide 4K 1967
Voulez-vous une recette universelle pour un grand film psychologique ? Nous prenons un protagoniste combatif - un type charismatique et extraordinaire avec des yeux de bébé et un sourire inoubliable jusqu'aux oreilles, nous le mettons dans une marmite d'un centre de traitement/pénitencier/de n'importe quelle institution de type fermé, nous ajoutons un patron rusé/alcoolique/inhumain ou tout-en-un selon le goût et nous laissons mijoter à feu doux pendant environ deux heures. Dans le processus d'ébullition, l'Homme (avec une majuscule) confronte le Système avec ses nombreux gardiens/sanitaires qui ont perdu depuis longtemps le droit d'être appelés humains - le résultat final est le même que lorsqu'une étincelle entre dans une cave à poudre. Une mer de plaisir. Une incroyable vague d'émotions. Et surtout, une lutte. D'une lutte cachée à une lutte impitoyable et sans concession. Il ne peut plus y avoir de demi-teintes et d'accords. Seulement le "ou bien, ou bien". Un homme gagne en brisant le système ou en quittant les murs étouffants de la prison ("Escape from Shawshank", "The Experiment" d'Oliver Hirschbigel), devenant ainsi une légende vivante, transmise de bouche en bouche par ses compagnons d'armes (en fait, ses apôtres) aux générations suivantes. Le système ne gagne qu'à une condition : la destruction morale de l'individu, car même sa destruction physique est perdue d'avance (Milos Forman, "Le vol du nid de coucou", "Luc de sang-froid"). Car après lui, une réaction en chaîne se produira inévitablement pour le prochain qui voudra rivaliser avec le Système.
La recette n'est pas nouvelle, utilisez-la. Quel est l'intérêt de Luke de sang-froid ? Qu'il peut, sans le moindre remords, être considéré comme le grand-père d'un grand nombre des chefs-d'œuvre cinématographiques ultérieurs cités plus haut. Bien sûr, un critique de cinéma plus chevronné pourrait être en mesure de trouver le "singe de cinéma" dont descend le film de Stuart Rosenberg, mais je n'ai aucune connaissance de racines aussi lointaines. Je considérerai donc "Luke" comme un pionnier du genre.
Quant à la réalisation d'une grande idée... elle n'est pas sans faiblesses, mais si l'on tient compte de l'année de sortie et des décisions révolutionnaires (que dire de la scène avec la voiture "Lucille" lavée en 67 !), on peut pardonner au film encore plus que cela.
Codec: HEVC / H.265 (59.6 Mb/s)
Resolution: Native 4K (2160p)
HDR: HDR10
Original aspect ratio: 2.35:1
Audio
#English: DTS-HD Master Audio 2.0 Mono (48kHz, 24-bit)
#English: Dolby Digital 2.0
#English: Dolby Digital Mono
#French: Dolby Digital Mono
#Spanish: Dolby Digital Mono
#Spanish (Latino): Dolby Digital Mono
#German: Dolby Digital Mono
#Italian: Dolby Digital Mono
#Czech: Dolby Digital Mono
Subtitles
English SDH, French, German, Italian, Spanish, Czech, Danish, Dutch, Finnish, Norwegian, Swedish.