Avatar : La voie de l'eau 4K 2022
Nous pouvons donc enfin apprécier la suite d'Avatar, que nous attendions depuis plus de dix ans. À vrai dire, je m'attendais à une intrigue plus intéressante et plus variée, mais j'ai eu ce que j'ai eu... Comme le disait un grand classique du sport, "vos attentes, vos problèmes".
L'intrigue nous raconte les nouvelles aventures de Jake Sully et des nombreux membres de sa famille. Il est hanté par le même colonel Quaritch que dans le premier volet. En fait, l'intrigue est une copie intégrale du premier volet, mais avec des décors différents, il y a même un analogue du personnage de Giovanni Ribisi dans le premier volet. Certaines scènes sont presque une copie exacte des scènes du premier volet. C'était déprimant et je me disais déjà que ma critique allait être brûlante, mais chaque chose en son temps.
Avec une durée aussi longue, plus de trois heures, on ne raconte pas très bien au spectateur comment les gens sont revenus sur Pandora, car on se souvient que dans le premier volet, ils ont été bannis de la planète en disgrâce ! L'histoire inclut un grand nombre d'enfants et d'adolescents. Certains d'entre eux n'étaient que du lest et n'avaient aucun poids dans le film. En outre, on ne sait pas très bien où les enfants d'un autre chef ont disparu à la fin du film. Bien sûr, le film est destiné à un public d'adolescents et à rapporter un argent fabuleux, mais j'attendais davantage de Cameron.
Il est inutile d'évaluer le jeu des acteurs, qui sont pour la plupart des avatars. La seule chose qui ressort est Jemaine Clement, qui est tombé dans mon cœur après avoir joué Jarrod ('Eagle vs. Shark', 2007).
Le travail du réalisateur est fondamentalement très bon. Une grande attention est accordée au monde sous-marin. Ce n'est pas étonnant, car James Cameron adore ce sujet et a réalisé plusieurs documentaires sur les océans et leurs profondeurs. Mais le scénario est un énorme point négatif. L'intrigue n'est pas aussi passionnante que dans le premier volet, il y a beaucoup de personnages inutiles, les dialogues ne sont pas développés, l'antagoniste principal n'est pas impressionnant, etc. Les scénaristes n'ont même pas essayé de cacher le fait que le but principal de la sortie de la franchise est de faire de l'argent sur le dos des fans naïfs. Quand un film crie effrontément au spectateur " on n'a même pas essayé d'inventer quelque chose de nouveau, parce que vous allez bouffer le deuxième round et les vieux trucs ", c'est dommage. Cela dit, 2022 est une année pauvre en bons films, donc Avatar : The Way of the Water est toujours un candidat majeur pour les différents Oscars.
Du côté positif, je noterai la beauté époustouflante du monde de Pandora et de Kiri (le personnage de Sigourney Weaver), mais ce n'est pas suffisant pour que le film reçoive un avis favorable. D'ailleurs, Kiri s'est avérée être un personnage très vivant et j'ai l'impression qu'elle aura plus de temps à l'écran dans le troisième volet.
Codec: HEVC / H.265 (43.9 Mb/s)
Resolution: Native 4K (2160p)
HDR: HDR10
Aspect ratio: 1.85:1
Original aspect ratio: 2.39:1
Audio
#English: Dolby TrueHD with Dolby Atmos 7.1 (48kHz, 24-bit)
#English: DTS-HD Master Audio 2.0 (48kHz, 24-bit)
#English: DTS 2.0
#English: Dolby Digital 5.1
#English: Dolby Digital 2.0
#Spanish (Latino): Dolby Digital Plus 7.1
#Japanese: Dolby Digital Plus 7.1
#French: Dolby Digital 5.1
Subtitles
English SDH, French, Japanese, Spanish.